|
|
|
|
The
Sturgis
Motorcycle
Rally |
cliquer sur la « vignette
photo » pour accéder à l'album
photos correspondant. Bonne
visite. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chaque
mois d'août, des centaines de
milliers de cowboys chevauchants
leurs montures de fer (on leurs
donnera des noms de chevaux !)
traversent les prairies du
Dakota du Sud où paissent les
bisons vers la Mecque mondiale
motocycliste : Sturgis.
Sturgis est non seulement le
plus grand événement moto des
Etats-Unis autant dire au monde
mais, c'est aussi, le plus
ancien.
Plus qu'un simple rassemblement
de motard, il comprend des
centaines d'événements dans
l'événement, dont le cœur est
Main Street. |
|
|
|
|
|
|
J-3 : Grand Teton National
Park, Wyoming, je fini une
journée, commencée à l’aube
et passée à chasser (au
Canon) l’ours noir et le
Cerf Mulet, bien décidé à
m’attaquer au fameux T-Bone
du Million
Dollar Cowboy Bar de Jackson
Hole.
Surprise, j’étais loin de me
douter il y a presque 20 ans
en poussant pour la première
fois la porte de cet
établissement, que j’y
commencerai en 2006 la
Sturgis Bike Week (The
Sturgis Motorcycle Rally de
son vrai nom !).
Apparemment ce célèbre bar,
pilier (facile !) de la
conquête de l’ouest est
devenu, au fil des ans, un
des arrêts - Sturgis Stop Pit
-
obligatoires en allant ou en
revenant de Sturgis… bonne
pioche !
Une belle alignée de Harley-Davidson
devant le bar et une grosse
ambiance à l’intérieur
m’attendent. Yahoo !
Beaucoup de jolies filles,
montées en kit... mais ça ne
me dérangent pas que leurs
atouts soient artificiels du
moment que je peux les
toucher… des bikers, musique
country, stetson de rigueur,
Jack Daniels… la nuit va
être blanche.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
J-2 : fini la folie de
Jackson Hole et les
merveilleux secrets du
Yellowstone National Park,
puisqu’il faut se rapprocher
des plaines du Dakota que ce
soit en douceur…
direction Cody chez Irma,
l’hôtel légendaire où
Buffalo Bill avait ses
habitudes.
Ici aussi la ice cold beer
coule à flots, le country
band local essaie de se
faire entendre au milieu du
brouhaha général… quand à
moi j’ai rencontré Miss « Doctor »
Jones… elle n’est pas
vraiment médecin mais je ne
suis pas vraiment malade… la
nuit va être blanche.
|
|
|
|
|
|
|
J-1 : surtout ne pas louper
l’US 14 qui mène à la
Devil’s Tower. Grosse
affluence, le but est proche
et approche !
Une petite nuit en camping
pour se mettre dans
l’ambiance et… après le beau
temps… le déluge où plutôt la tempête !
la tente commence a flotter,
il fait évacuer et la nuit
va être blanche.
Jour J : bien sûr, je
commence par Main Street, où
cinq blocs sont réservés au
trafic motocycliste.
Imagine, une mer de H-D et
de bikers qui vont et
viennent, acteur–voyeur,
étant et faisant le
spectacle pendant une
semaine sans réelle
interruption.
Drag pipe, cheveux au vent,
string en cuir et show me
your tits… que du bonheur !
C’est comme une matière
incandescente dont le
moindre mouvement distille
des effluves de feu. (Victor
Hugo lit ça, il se rase les
cheveux, s’achète un t-shirt
et des baskets et il se
reconverti à l'athlétisme).
Mais ne t’attends pas à y
croiser la dernière prépa de
la mort qui tue… ils sont
venus par la route et les
miles se digère mieux sur
des machines plutôt stock.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pour les bécanes de folie il
y a les stands et les bike
shows et là… ça décoiffe un
max, ça fait pleurer les
yeux et si t’as pas la
vaseline aux carbures de
billets verts ça fait mal au
cul !...
La capacité hôtelière étant
limitée, l’ambiance est plus
rustique, plus authentique
comme on dit… dans les
magazines spécialisés ! un
côté "les bikers font du
camping".
Ambiance assurée 24/24.
Sturgis, c'est un style de
vie, un état d'esprit. Les
bikers viennent de toutes
les couchent sociales
américaines, dépassant le
cadre du pays, des genres et
des lignes économiques.
Un vrai condensé d’Amérique
! Le meilleur comme le pire.
|
|
|
|
|
|
|
Placée dans les Black Hills,
la Sturgis Bike Week offre
bien plus qu'un simple
rassemblement, c’est un
moment de franche
camaraderie, un espace de
liberté (il en reste si
peu…), le plaisir de rouler
jusqu'aux Badlands, croiser
la Devil's Tower ou pousser
jusqu'au Sylvan Lake.
Que des paysages
époustouflants !
Sans doute moins touristique
que d'autres Bike Week
américaines comme Daytona,
en tout cas on n’entend pas
jacter français à tous les
coins de (Main)
Street ! Beaucoup viennent
pour 1 jour, 2 jours,
certains resteront la
semaine… ça bouge beaucoup.
Sturgis fait partie du run
annuel que ce fait le biker
américain et certains grands
noms comme Arlen Ness ou
Billy Lane taille la route
chaque année.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Comme Mike, venu de son
Alaska par la route des
écoliers : Canadian Rockies,
Glacier National Park,
Yellostone puis 2 jours à
Sturgis et direction Regina
et back home par le Grand
Nord… une petite ballade
d’un peu plus de 10 000
miles… une vie pour un biker
français ! (non, je déconne…
comment ça… t’as fait que
2 000 bornes cette année !).
Sturgis, c’est l’autre
grande bike week américaine,
on y retrouve des milliers
de bikers, les plus grands
constructeurs, les
fabricants d’accessoires,
les bike shows (Penthouse
Bike Show, le Rat’s Hole
Custom Bike Shows) et bien
entendu la Company qui tient
ses quartiers à Rapid City
(histoire de se
démarquer ?).
Et, à la différence de la
Daytona Bike Week, Sturgis
est (presque) exclusivement
consacré aux
Harley-Davidson.
L’aventure a commencé en
1938 quand Pappy & Pearl
Hoel (fondateur du Jackpine
Gypsies Motorcycle Club), un
concessionnaire moto local
(Hoel Motors Sturgis) et
quelques amis ont eu l'idée
d'organiser une course de
moto et un concours de
cascades. Le premier
événement a rassemblé 19
participants à la course du
1/2 miles et quelques
voitures pliées pour le
stunt show.
|
|
|
|
|
|
|
Après une interruption de 2 ans
pendant la deuxième guerre
mondiale Sturgis a pris de
l'ampleur et est reconnu comme
un événement majeur de la biker
life style.
Environ 400 000 motards sont
venus pour célébrer le 50ème
anniversaire en 1990 et en 2000
et 2010, les 60ème et 70ème
anniversaires ont accueilli plus
de 600 000 bikers.
Les courses de 1/2 miles, par
lesquelles tout a commencé, font
toujours partie intégrante de
l'événement aussi bien à Sturgis
qu'à Rapid City mais il y a
également des courses de drag
racings et de hillclimbs pour
professionnels et amateurs... |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sturgis : on aime ou on n’aime
pas ! Bien sûr certains
préférerons Daytona, Laughling,
Laconia… pour les français,
c'est souvent un des sommets de
la culture harley.
Les Américains, eux, ne se
posent pas tant de questions, du
moment qu'ils font la fête.
La semaine ne serait pas
complète sans deux petits rides
: le Mount Rushmore et le Crazy
Horse Memorial (une belle
arnaque !) avant de plier la
tente, de jeter (!!!) un dernier
regard aux jolies filles, un au
revoir à Mandi et puis s’en vont
par le Custer State Park …
Let's go, let's show, let's
rodeo... |
|
|
|
|
|
|
|
|
Remerciements :
Kimi, Mandi, Cindy, Davida, Miss
« Doctor » Jones, Bob, Jerry,
Dun, Judd, Russ, Aaron, Howie,
James, Bill...
So nice.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|